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Mind's Planet
Selon les différents
Stades de la Vie

La vie nous offre de formidables occasions d’expérimenter notre planète mentale. Tout en nous ne se développe pas à la même vitesse, les habiletés mentales étant plus lentes, l’enfant a d’abord accès à son monde émotionnel. Il réagit de façon instinctive afin de répondre à des besoins primaires. Il apprend d’abord l'écoute de ses sensations et de ses émotions. Il développe assez tôt un minimum de mobilité et de capacités de communication pour répondre rapidement à ces besoins primaires. Il est donc principalement en zone rose, centré sur l’aspect émotionnel de son potentiel. Cette zone est propice au jeu et à la curiosité, c’est donc ainsi qu’il apprend. Elle permet également la création de liens intimes et authentiques, incitant la construction de relations stables basées sur de la présence, de l’attention et de l’échange. Ce sont donc des liens d’amour absolu, dénués d’attentes conditionnelles et de jugement. La réaction est tranchée, On-Off, le besoin est comblé ou non.

Bien évidemment le petit enfant peut aller en zone verte apprécier calmement sans autres émotions que la gratitude et la sérénité. Certains enfants peuvent surprendre par leurs comportements apaisés tels des bébés Bouddha né pour n’être qu’amour. D’autres enfants semblent perdus dans leur monde intérieur, occupé à observer et à analyser ce qu’il se passe autour d’eux, à se demander s’ils sont capables de traiter les informations qu’ils perçoivent. Par moment, le petit enfant passe également en zone bleu clair, lorsqu’il persévère à apprendre à ramper ou à marcher par exemple. Sans doute que sa motivation reste émotionnelle, l’envie, l’intérêt et la surprise notamment mais sa volonté et sa capacité d’anticipation mature grâce à toutes ces démarches. Le jeune enfant qui alterne au sein des 4 régions psychiques apprends efficacement. La zone rose étant source de motivation, la zone grise de questionnement, la zone bleu clair de courage et enfin la zone verte de récompenses.

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L'enfant a besoin d'être guidé pour apprendre et grandir. Il n'a pas la maturité suffisante pour s'autogérer et savoir ce qui est bon pour lui. Il accepte donc naturellement sa dépendance à l'adulte. En grandissant, il définis son identité, ses besoins, ses valeurs et s'estime progressivement capable d'être autonome dans certains domaines. Il va donc rechercher une forme de liberté auprès du système et de ses parents. Cette état est plus marqué pendant l'adolescence mais les petits enfants ont souvent des phases de crises identitaires, on parle par exemple du terrible-two, période pendant laquelle l'enfant refuse toute demande du parent. Lors de ces périodes, l'enfant est empreint de colère, il vit son besoin d'existence propre comme quelque chose de vital. Sa liberté est a défendre et tout évènement peut réveiller un sentiment de contrainte, de privation, de limitation. Le sentiment d'injustice se mêle généralement au sentiment d'être différent ou incompris, rendant la communication des besoins compliquée , absente ou conflictuelle. S'ajoute à cela que l'adolescent n'a pas la possibilité d'être indépendant et que son besoin de liberté varie selon les domaines. IL est souvent satisfait de ne pas devoir gérer seul ses budgets, son alimentation et la logistique de sa vie notamment. En ce qui concerne l'organisation de ses journées, temps de travail et temps de loisir, choix vestimentaires, comportementaux, relationnels et autres, il se sent généralement mieux placé que le parent ou les adultes environnants pour s'occuper de ce qui le concerne directement. S'il n'obtient pas la liberté suffisante pour avoir le sentiment d'être autorisé à exister et à être lui-même, il risque de ressentir de la colère et de la frustration ou encore de l'impuissance. Certains adolescents ne se rebellent pas tant leur sentiment d'impuissance est forts, dans ce cas ils se soumettent au cadre et aux règles limitantes des adultes. 

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Au fur et à mesure qu'il gagne en autonomie, l'adolescent voit ses responsabilités augmenter. Il doit prendre des décisions seul et gérer le dérouler de sa vie sans trop demander d'aide. Il apprends grâce à ses expériences et échecs et évoluent à chaque prise de risque. Il construit ainsi sa vie, son lieu de vie, sa carrière, son entourage amical et petit à petit sa propre famille. Pour être efficace, il a besoin d'avoir un mental puissant, des objectifs hauts et une importante détermination. Il est donc moins sensible à ses émotions et à ses sensations. Il est capable de ne pas s'écouter pour faire ce qu'il a décider de faire malgré que cela est un coût psychique ou physique. Il ressent un certain stress mais il l'apprécie celui-ci étant stimulant et vivifiant. Il n'aime pas perdre son temps et s'ennuyer. Il est fier et satisfait de ce qu'il met en place. Il satisfait aussi la société et généralement sa famille car cette état mental et logique, fiable, prévisible et réfléchi, ensemble de valeurs fortement encouragées dans notre monde actuel en quête de progrès. 

S'il est débordé par ses tâches et ses responsabilités, il entrera dans une région de la Mind's Planet moins agréable, la zone de survie. Il reste focus sur son objectif, mais celui-ci lui semble difficile à atteindre. Il a peur de manquer de ressources : de temps, de soutient, de compétence, d'argent ou autre et vit donc un stress négatif. Les hormones liées au stress (cortisol et adrénaline) s'emballent perturbant le bon fonctionnement de son mental. Ses décisions sont donc moins réfléchies, ses actions moins efficaces, et son comportements plus instable. 

Il a du mal à écouter ses besoins et donc à les communiquer, il voit alors l'autre comme une source de stress supplémentaire, un ajout de charge mentale, des responsabilités, source de pression, de perte de temps et se focalise sur l'incompétence ou l'impuissance qu'il crée en parti lui même. En effet son stress est généralement contagieux et son positionnement inapproprié bloque souvent l'autre dans une position infériorisée lui laissant la possibilité de fuir, se soumettre ou se rebeller mais en aucun cas de coopérer.  

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L'adulte qui a géré la construction de sa vie, peut apprécier ce qu'il a mis en place, récolté le fruit de ses efforts. Il a la place de vivre autant de la satisfaction personnelle que du plaisir de vivre donc est globalement pleinement heureux. Il a atteint les objectifs qu'il s'était fixé et s'écoute avec justesse, menant une vie respectueuse de sa personne et de ses valeurs. 

Bien évidement, les frontières entre ces régions ne sont pas imperméables, la personne se déplace régulièrement et alterne phases de constructions et phases de déconstructions, périodes calmes et périodes agitées. Elle peut consciemment se placer dans un état psychique de stress ou de plaisir selon le contexte qu'elle choisie de vivre, mais bien souvent les zones dysfonctionnelles ne sont pas remarquées avant d'avoir des conséquences. La personne inconsciente les subis sans trop savoir comment rediriger son mental. 

Parfois elle ne remarque pas que son positionnement psychique n'est pas tout à fait juste. particulièrement l'Adulte Parfait qui refuse de laisser de la place dans sa vie pour ce qui serait négatif selon ses critères. Cette zone est difficile à décrire car nous n'avons pas tous les mêmes répugnances. Pour celui qui déteste la paraisse, la zone de simulation consiste à s'occuper coûte que coûte, pour celui qui éprouve de l'aversion pour la pauvreté, il s'agira de s'entourer d'un maximum de marque de richesse. Ce peut être par peur de décevoir ou d'être rejeté que certain étoufferons toute forme de vulnérabilité chez eux et chez leur proche, ou encore par besoin de correspondre au modèle qu'on s'est imposé que d'autres feindront le bonheur dans leur vie familiale ou professionnelle. Le fait de simuler son état psychique peut s'avérer constructif car il permet de maintenir certaines relations ou encore d'atteindre certains objectifs sociaux et professionnels mais l'abus de mensonge, d'illusion ou de paraitre, surtout si ces comportements sont automatisés et inconscients prive d'un bonheur véritable. 

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Enfin, la personne traverse des phases de bilan. Ces remise en question sont permises par des pauses dans sa vie. Il peut s'agir du départ à la retraite mais aussi d'une réorientation de carrière, d'un déménagement, d'une maladie, d'un licenciement ou autre. La personne cesse d'avancer et de s'agiter. Il n'apprécie pas particulièrement ce qu'elle vit, mais a conscience que ce temps de réflexion est sain et nécessaire. Il peut être plus ou moins long selon la situation et plus ou moins agréable. L'adulte prend le temps de faire le point sur sa vie, son contexte de vie, ce qu'il se passe en lui et en dehors, ranger son passé, réorganiser son présent et orienter son futur. Il a peu de ressources sur l'instant mais a conscience qu'une fois les décisions prises, il pourra relever de nouveau défi, retrouver des sources de plaisir et vivre un nouveau bonheur. Il est donc optimiste et positif malgré la phase peu joyeuse et peut-être négative qu'il traverse. Cette période de réalisme est indispensable à toute clôture de cycle et à tout nouveau départ. 

Cependant lorsque la personne stagne dans un état psychique d'absence de quête, de projet et d'envie, elle est dans une zone de déprime. Son mental parait incapable de l'en sortir tant elle manque d'autodiscipline, de plans et de fermeté. Ses émotions négatives sont récurrentes, constantes et semblent si invariables que rien ne laisse espérer une amélioration. La personne est donc pessimiste, négative et critique. Elle est principalement victime de sa tristesse, chagrin, peine mais également d'émotions passéistes : ressentiment, culpabilité, rancœur, etc. Elle ressasse sans pour autant obtenir de conclusion ni de libération. Son mental est trop faible pour proposer un bilan constructif a partir de ses réflexions. Physiquement elle se laisse aller, ne voit pas d'intérêt à faire des efforts. On appelle cela 'le syndrome de glissement', la personne se laisse glisser doucement vers la mort. Elle peut très bien avoir peur de celle-ci et promettre de ne pas vouloir y aller tout en ayant un comportement autodestructeur et des idées noires.

 

Fort heureusement, rien n'est définitif, la personne, quel que soit son âge, peut faire des projets, chercher à prendre du plaisir, apprécier ce qu'elle a mis en place ou encore reconnaitre la valeur de ses pauses et réflexions. 

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Dans le cas ou je me sens mal dans la zone dans laquelle je suis, probablement une zone périphérique, je peux rediriger mon mental. Une des méthodes proposées par la Mind's Planet est le recentrage mental. Pour cela il suffit de se géolocaliser, dans quelle région de ma Mind's Planet je me situe actuellement ? Et donc fixer la région dans laquelle je pourrais facilement être. Il s'agit d'une zone centrale contigüe à ma zone actuelle. Une fois le chemin tracé, je n'ai qu'à faire comme si j'étais déjà dans cette zone visée.

Le cycle de la vie fait que je suis généralement déjà passée dans cette zone dans une période antérieure de ma vie. Je peux tout simplement prendre quelques minutes par jours pour raviver des souvenirs ou encore rêvasser à cet état dans lequel j'aimerait être. De nombreuses personnes diront qu'ils font déjà ça de façon naturelle mais je crois qu'il vise un état trop lointain de leur zone actuelle. 

Dans le cas ou j'ai l'impression de ne pas avancer dans ma vie, de ne pas réussir à franchir des étapes, la Mind's Planet propose de voir ce que j'évite de vivre inconsciemment. Pour comprendre cela il suffit de s'interrogé sur la zone périphérique à la zone que je n'arrive pas à atteindre. Par exemple, si je n'arrive pas à construire, il est probable que j'évite d'avoir peur. Si je n'arrive pas à me poser et prendre du plaisir, il est possible que j'évite de ressentir de la colère ou de l'impuissance.  En comprenant cet évitement, éventuellement ses causes et ses origines, en acceptant la notion d'entrainement, d'habitude et de modèle mental, et enfin en acceptant d'apprendre, de s'y confronter et d'expérimenter une partie inconnue ou traumatisée de moi, je peux me réconcilier avec cette région. A ce moment là, je pourrai prendre le risque de m'y approcher, voir de la visiter, avec conscience et douceur. 

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En dehors de toute notion d'âge, modéliser nos schémas mentaux sur des clichés permet de comprendre chez soi et chez l'autre, les mouvements mentaux et émotionnels internes. Cet aspect cyclique prouve simplement l'impermanence de nos états et l'importance de leurs variations. La vie est donc une source d'apprentissage sur soi et d'expériences mentales qu'il serait dommage d'éviter. 

Pour gagner en fluidité d'analyse, je vous recommande de visiter d'autres utilisations de la Mind's Planet, par exemple le monde émotionnel ou le monde professionnel ! 

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