

Les Déplacements Dysfonctionnels
Le mal-être psychique peut-être causé par une stagnation prolongée dans une zone périphérique de la Mind's Planet ou par des déplacements dysfonctionnels. Sans parler de pathologies psychiques réservées au monde médical, l'alternance d'états mentaux extrêmes est couteuse en énergie, peu efficace et désagréable. Nous allons décrire ces schémas afin de pouvoir les repérer et éviter de les perpétuer de façon automatique.
L'absence de déplacement : la stagnation en zone dysfonctionnelle
Plusieurs facteurs peuvent m'obliger à stagner dans un mood psychique inadapté. Cette région peut sembler confortable et sécurisante à mon inconscient qui n'envisage pas que ça puisse être différent (le manque d'imagination), y est habitué (la facilité) ou fuit la zone diamétralement opposée (l'évitement).
L'absence de déplacement par manque d'imagination
Poursuivre une habitude coûte assez peu d'énergie. Parfois nous fonctionnons de la même manière depuis notre plus tendre enfance voire depuis des générations. Objectivement, notre fonctionnement a été relativement efficace jusque là car c'est grâce à lui que nous avons réussi tout ce que nous avons accompli. Nous nous définissons à travers lui, nous identifions à nos comportements, réflexions et émotions. Notre entourage est habitué à ce fonctionnement-ci, même s'ils le critiquent ils ne nous imaginent pas réellement fonctionner autrement. D'ailleurs, nous non plus.
Cependant, si ce fonctionnement nous dessert, et que nous en avons conscience, il est dommage de se priver de changer simplement par manque d'imagination que ça puisse être autrement.
Prenons quelques exemples :
Je stagne peut-être en zone de survie, de panique, de stress car
- Pour moi, la vie est une échelle, ce qui ne se donnent pas assez de mal restent en bas.
- J'ai toujours vu mes parents être stressé, speed, d'ailleurs ils n'avaient pas vraiment le temps de s'occuper de moi, maintenant que je suis parent, je les comprends.
- J'ai été aimé parce que j'étais parfait ou presque, parce que je réussis, que je suis quelqu'un de bien.
- Je veux réussir, être la personne que j'ai décidé d'être et avoir la vie que je mérite.
- J'étais un enfant responsable, c'est inné chez moi de tout gérer, de m'occuper de tout et de tout le monde.
- J'aime me sentir utile voire indispensable, la vie n'a aucun intérêt si c'est pour la passer en étant oisif.
Je stagne en zone de tristesse, de déprime, d'inaction car
- Je suis dépressif ou déprimé
- J'ai de bonnes raisons d'être triste et déprimé
- Je ne sais pas comment faire pour faire autrement
- J'ai envie de changer mais j'ai la flemme ou pas assez d'énergie pour faire des efforts
- Je ne m'imagine pas heureux surtout moi, dans ce contexte
- Je ne suis pas quelqu'un de bien, je n'ai pas le droit d'être heureux, aimé ou de réussir.
Je stagne en zone de routine, de confort, de plaisirs faciles car
- Je n'ai pas l'aide, le soutien ou un contexte favorable pour mettre en place mes projets
- Je suis emprise avec des addictions ou des mauvaises habitudes
- Je suis victime d'une maladie, j'ai un handicap, pour moi c'est compliqué
- Je procrastine, je ne sais pas pourquoi mais j'ai la flemme
- Je suis bien comme ça, même si je suis souvent frustré ou en colère, ça me convient
- je suis incapable de faire autrement, je suis nul et je n'ai aucune valeur.
Je stagne en zone d'illusion, d'apparence et de jeux de rôles car
- Il vaut mieux faire semblant d'aller bien, que de se laisser aller mal
- Le bonheur attire le bonheur, l'argent attire l'argent, etc.
- Je ne veux pas montrer aux autres mes défauts, encore moins leur donner raison
- Je suis vraiment heureux, vous voyez le mal partout
- Tout va bien dans ma vie, c'est juste pas la mienne
- Je ne veux pas décevoir mes proches, perdre mon réseau et tous mes avantages.
A travers ces exemples, on distingue plusieurs causes qui empêchent d'imaginer un changement :
- L'identification à son fonctionnement "je suis comme ça"
- Les croyances limitantes sur soi "Je ne mérite pas mieux"
- Les croyances limitantes sur la vie "c'est comme ça que ça fonctionne"
- L'absence de réflexion, le fait de ne pas avoir pris le temps d'y réfléchir, d'évaluer la situation. Le manque de projection, où le pessimisme "à quoi bon ?", la non remise en question, la résignation.
L'absence de déplacement par facilité
Nous allons naturellement et automatiquement vers ce que nous connaissons déjà. Le coût énergétique et émotionnel de la répétition d'un mécanisme connu est moindre par rapport à celui de la découverte. La nouveauté demande plus de vigilance, de concentration, d'analyse et d'adaptation. Elle contient un risque d'échec, une probabilité de souffrance, un coût en ressource potentiellement plus important que la voie connue dont ces facteurs sont prévisibles. L'anticipation et le calcul de probabilité que demande tout changement focalise notre mental sur l'aspect négatif et les éventualités pessimistes qui pourraient survenir. Innover relève donc du choix d'une prise de risque dont la balance bénéfice/ risque et coût parait favorable. Le changement ne peut donc se faire sans étudier plus où moins profondément, les différentes opportunités qui s'offre à nous. Hors nous espérons améliorer notre état psychique sans avoir les connaissances et sans réfléchir concrètement au poids et aux avantages que comportent ce changement. Sans cette étape d'analyse et de prévision, nous sommes contraint de continuer de fonctionner comme nous l'avons toujours fait, par facilité.
Si nous devions comparer les bénéfices de notre fonctionnement actuel et ceux d'un fonctionnement différent, nous trouverions sûrement de nombreux avantages à notre état psychique quotidien car c'est bien grâce à lui que nous avons déjà parcouru tout ce chemin. Il est délicat d'imaginer les bénéfices qu'apporteraient quelque chose que nous ne connaissons pas, ou seulement à travers nos modèles. L'imitation de quelqu'un d'admirable est un excellent moyen d'encourager notre changement. C'est en cela que les gens qui vont bien ou réussissent sont perçus comme 'porteurs' ou 'moteurs'. Nous avons peut-être des références personnelles de fonctionnements différents que nous avons déjà expérimenté et que nous pourrions réutiliser maintenant. Tous les exemples inspirants en nous et en dehors de nous fondent l'objectif d'"aller vers", les bénéfices liés aux changements sont grands. En réalité, nous sommes souvent plus motivés par l'objectifs de "s'éloigner de", nous percevons le fait de continuer de la même manière comme étant plus risqué ou couteux que le fait de prendre le risque de changer. Forcé de reconnaitre que notre fonctionnement actuel, aussi efficace qu'il a pu être, a peut-être atteint ses limites. Notre état psychique ne nous convient plus, qu'il soit trop instable, inefficace ou inadapté à nos besoins et à nos projets, nous sentons le besoin de changer, de réapprendre ou de nous rééquilibrer.
On retrouve parmi les facteurs facilitant la stagnation :
- L'habitude
- Le manque de volonté, de discipline, de force mentale
- La complaisance dans un état émotionnel malsain (victimisation, etc.)
- Le manque de moteurs pour "aller vers" (manque de projection, d'envie, d'amour pour soi)
- le manque de moteurs pour "s'éloigner de" (manque de priorisation de soi, d'auto-compassion, d'autoprotection, d'auto-bienveillance)
L'absence de déplacement par évitement
L'évitement est une protection. Si je suis verrouillé dans une région de la Mind's Planet, c'est probablement que quelque chose me fait peur dans la région diamétralement opposée.
Surpression (stress et agitation) pour éviter la Répression (impuissance et déresponsabilisation)
Peut-être que je suis toujours en tension, débordé, à me fixer des objectifs trop hauts ou trop nombreux, à être exigent avec moi-même au point de m'épuiser car j'ai peur de l'ennui. J'ai peur de tomber dans une zone de confort, de routine, dans laquelle je ne suis plus personne, je ne sers à rien, personne ne m'aime et même pas moi-même. Je ne veux pas me sentir incompétent, invisible, voire être un parasite ou un déchet de la société. Peut-être qu'un membre de mon entourage s'est autosaboté à base d'addiction, de colère, de victimisation et je ne veux pas lui ressembler. Peut-être que j'ai toujours entendu mes parents critiquer les gens qui ne donnent pas le meilleur d'eux-mêmes. Peut-être que je ne vois pas l'intérêt de ce mood là, je trouve que les gens sont malheureux, perdus, désadaptés quand ils fonctionnent longtemps comme cela.
Répression (procrastination et autosabotages) pour éviter la Surpression (panique et responsabilité)
Peut-être que je procrastine, me trouve des excuses ou m'enfuis dans des addictions car je ne me sens pas capable de gérer un excèdent de stress. Je ne veux pas être l'adulte stressé, énervé, speed qu'était mon parent. Je ne veux pas que mon entourage souffre de mon absence, de mon manque d'attention et de disponibilité comme j'ai pu en souffrir. J'ai conscience que la société est malade et qu'elle pousse les gens jusqu'à l'épuisement, je ne veux faire partie des victimes. Je ne veux pas m'agiter dans tous les sens, bâcler mes taches, faire approximativement ce que j'ai envie de faire simplement pour être adapté. Je ne veux pas être confronté à des peurs trop violente comme la peur de l'échec, la peur de la souffrance, la peur d'être rejeté ou encore la peur de faire du mal, ou de décevoir. Je préfère encore ne rien faire que me faire souffrir ou faire souffrir autrui. Si les conditions ne sont pas réunies pour que je m'investisse dans mes projets sans crouler sous les angoisses et les pressions, alors je préfère mettre de côté mes envies, mes rêves et même mes besoins.
Impression (auto-manipulation et illusion) pour éviter la Sous-Pression (Déprime et inaction)
Peut-être que je simule mon bonheur car il est hors de question pour moi de me vautrer dans le malheur. J'ai vu des gens qui avaient tout pour être malheureux se battre pour aller bien, voir le positif dans chaque situation, faire du mieux qu'ils peuvent et je les admire. J'ai aussi vu des gens en pleine santé, en sécurité, entourer, se plaindre à longueur de journée et se laisser aller, je ne veux pas devenir comme eux. Le bien-être ne nous tombe pas dessus par hasard, notre joie dépend de notre attitude positive, de notre volonté à faire le bien autour de nous et en nous. L'impact de nos pensées est connu maintenant. Pour être quelqu'un de bien et qui réussi, il faut le vouloir et agir comme si c'était déjà le cas. Et tous ces pauvres gens déprimés, hélas, n'ont pas compris ça ou n'arrivent pas à appliquer ce principe, c'est pour cela que leur mal-être ne cesse d'augmenter. Parfois, ils sont si négatifs que leur présence vous déprime, ils vous contaminent, et vous devez vous battre pour retrouver votre vitalité, votre amour et votre joie de vivre !
Sous-Pression (authenticité et réalisme) pour éviter l'Impression (déni et jeux d'apparences)
Peut-être que vous ne voulez pas faire semblant. Que vous êtes quelqu'un d'honnête, de courageux et d'authentique et que vous ne voulez pas enfiler un masque qui, certes plairait aux autres et à la société, mais cacherait votre vrai visage. Et tous ces gens qui font comme si la vie était belle sont dans le déni, dans l'illusion. Des enfants meurent tous les jours, les hommes massacrent les animaux, dans 30 ans, il n'y aura plus d'eau sur Terre, comment trouver ça beau ? Certains ont peut-être des vies plus faciles que d'autres mais ce n'est pas mon cas, si je suis réaliste, il y a pleins de problèmes, j'ai pleins de défauts, mon entourage aussi, et ni le passé, ni le présent, ni l'avenir n'est assimilable à un conte de fée. Alors à quoi bon s'épuiser à faire comme-ci tout cela n'existait pas, étouffer les traumatismes au point d'en faire des non-dits et des tabous, faire taire les émotions et pensées négatives qui apportent pourtant tellement de lucidité, s'éparpiller dans des loisirs superficiels ou matériels sans intérêts ? Je préfère la sincérité, même si ca ne plait pas et que ce n'est pas joli. Je veux être vrai, et pas simuler comme ils le font pour être validé.
Ces illustrations ne sont que des exemples très généraux, mais je vous invite à vous demander ce que vous n'aimez pas chez les gens qui vous dérange, vous en apprendrez beaucoup sur vous !
On retrouve parmi les facteurs facilitant l'évitement :
- La peur (de ce qu'on croit connaitre sans l'avoir expérimenter, peur de l'aspect irréversible, peur de se perdre ou de ne pas se reconnaitre)
- Le dualisme, le manque de discernement et de mesure, tendance à voir les choses dans leurs extrêmes
- Les traumatismes et autres évènements passés dont le souvenirs active encore des émotions de protection chez nous
- La rigidité (besoin de contrôler, de savoir, absence de plaisir à découvrir et à expérimenter)
Autre que la stagnation, les déplacements inadaptés, extrêmes, permanents sont également source de souffrance mentale. Nous ne parlerons pas ici de pathologies médicales car je ne suis pas apte à poser de diagnostic ni à donner de définitions validées, je proposerai seulement une hypothèse concernant les mécanismes mentaux pouvant mener, s'ils sont poussés à l'extrême, au burn-out, à la dépression ou encore à la bipolarité. Nous décrirons ici seulement des symptomatologies type.
Les sauts dans les extrêmes
La région nord-ouest, dite de surpression, colorée en bleu foncée est propice au burn-out mental. C'est une région riche d'informations, de responsabilités et d'activités. Dans cet état mental-là, la personne se sent d'abord puissante, apte, compétente, puis progressivement : indispensable, pressée et surstimulée, pour finalement se trouver insuffisante, insatisfaite et irritable. L'épuisement mental et physique que la personne éprouve finis par entrainer des débordements émotionnels et une inefficacité générale détruisant petit à petit la confiance en elle et les projets de la personne pouvant la conduire à l'abandon et à la dépression. Les sentiments d'impuissante, d'injustice et de solitude éprouvés ne sont que la conséquences d'objectifs trop hauts, mal construits menés seul, maintenus trop longtemps jusqu'à épuisement des ressources. Le franchissement de la limite des capacités d'adaptation à un coût parfois lourd.
La région nord-est, dite d'impression, colorée en jaune est propice au déni. Le positif et la volonté prenant le dessus sur l'authenticité et le réalisme, la personne se convainc vite de mener la vie qu'elle souhaite et d'être la personne qu'elle désire être. Cette région mentale permet de prolonger durablement un état général inadapté sans en souffrir vraiment et sans donner de signe de mal-être à l'entourage.
Les sauts en zone de surpression et zone d'impression permettent alors un maintien stable dans une vie intégralement mentale, basée sur le faire, l'avoir, le réussir et donc l'égo. La personne peut être parfaitement accomplie, d'apparence heureuse et solaire, tout en étant jamais elle-même, jamais au repos, jamais profondément en paix, centrée et sereine. Le fait qu'elle donne parfaitement le change évite l'inquiétude de l'entourage, y compris des supérieurs hiérarchiques qui se forment de plus en plus à la détections des signes avant-coureurs d'épuisement mental.
La région sud-est, dite de répression colorée en bordeaux est propice à l'hyper-émotivité et à la victimisation. Dans cet état psychique, la personne est obnubilée par ce qu'elle ressent physiquement et émotionnellement et est inapte mentalement à diriger sa vie selon ce qui est bon pour elle. Elle s'engouffre donc dans des cercles vicieux de plaisirs inadéquates et de frustrations, alterne entre sentiment d'injustice et d'impuissance, entre colère/ rébellion, apitoiement/ soumission. Cette faiblesse mentale amène inadaptation sociale, dévalorisation, baisse de l'estime de soi, inaction, procrastination et auto-sabotage.
La région sud-ouest, dite de sous-pression, colorée en noir est propice à l'isolement et au repos. La personne n'apprécie généralement pas cette zone au départ, cependant elle peut s'y habituer avec le temps et s'y trouver rassurée et confortable. Pourtant son mental est triste, vide de sens, d'espoir et de projets. Elle a peu d'énergie et de volonté, son corps la lâche et elle ne peut que s'abandonner à ses émotions et à ses pensées. S'il est intense, cet état psychique s'apparente à de la déprime, s'il dure il entre dans ce que l'on appelle l'état dépressif puis la dépression chronique.
Il est assez facile de passer de cette zone de sous-pression à la zone de répression et vice-versa car l'un semble être une solution à l'autre, une variante, mais l'aptitude mentale est aussi faible dans une région que dans l'autre. Par ailleurs, les émotions négatives attachées à chaque zone sont très liées et s'entremêlent donnant sens les une aux autres et justifiant l'état de mal-être général.
Il est également courant d'alterner zone de surpression (bleu foncé) et zone de répression (bordeaux) donnant alors par alternance un état d'épuisement mental lié à de fortes responsabilités et d'objectifs de gestion de sa vie, de soi mais principalement des autres et un état de débordement émotionnel lié à une fatigue trop importante, un fort sentiment d'impuissance et d'abandon entrainant un burn-out "émotionnel" ou "général" c'est-à-dire "non professionnel.
Le passage extrême en zone d'impression (jaune) et de sous-pression (noire) va donner, quand à lui, un mécanisme semblable aux troubles maniaco-dépressifs et à la bipolarité, alternance de phase up : vives, joyeuse, euphorique et de phase down : remplies de pensées suicidaires, de dévalorisation et de chagrin.
Chaque zone extrême contient son lot d'émotions disproportionnées (peur, euphorie, colère, tristesse) de pensées inadéquates (surpuissance, perfection, questions existentielles, idées noires) de comportements aberrants (surcharge, hyperactivité, procrastination, passivité) et d'addictions (stimulants (type sucres, café, cigarettes, etc.), apparence (esthétique, argent, succès, etc.), calmants (Marie-Jeanne, sexe, jeux etc.), rassurants (sommeil, alcool, gras, etc.)
Ces catégories ne sont pas figées, on pourrait rechercher à travers ces addictions différents effets, ceci donne simplement une image générale.
Quoi qu'il en soit, le fait de n'être jamais centré, de n'avoir pas suffisamment accès aux régions centrales de la Mind's Planet constitue une dysfonction mentale. Avant même de conduire à la pathologie, ces déplacements entrainent un mal-être, un épuisement et ne sont pas agréable pour la personne concernée. Sans compter qu'elle peut s'être identifiée à son fonctionnement et oubliée qu'elle est capable d'être centrée équilibrée et mentalement fonctionnelle.
Ces zones périphériques sont en fait les lieux de vie de l'égo, dysfonction du mental.
Les zones centrales sont des zones saines, où le mental est fonctionnel, utile et nécessaire.
La zone blanche, au milieu, représente le non-mental, la Présence, le moment où nous ne sommes pas identifiés à notre personnage, à notre corps et à notre histoire, ce que nous appelons l'Etre, l'Ame, l'énergie sans forme que nous sentons tous, plus ou moins, lorsque notre mental laisse de la place. Cet élément indescriptible et indéfinissable qui existe en permanence mais nous en avons conscience seulement lorsque nous expérimentons le vide, le rien et le silence, lorsque nous sortons de notre planète mentale.
Stabiliser sa planète mentale
Modifier son état mental peut sembler inné, cependant ce n'est pas forcément le cas. Certains mécanismes se font de façon automatique et nous desservent.
La Mind's Planet rend visuel quelque chose que tout le monde sait de façon instinctive dans le but d'apprendre à fonctionner autrement si on le souhaite.
Je vous propose maintenant quelques stratégies pour
- Rediriger son mental
- Cadrer son mental
- Revenir au centre
Ces outils se veulent simples, rapides et facile d'utilisation en autonomie, il est toutes fois possible d'entrer dans le détail et de pousser l'analyse et la réflexion pour ceux qui le souhaitent.
Réorienter son mental
Cadrer son mental
Se recentrer