


Bienvenu(e) sur la Mind's Planet
de la Créativité
Le mécanisme de création emmène la personne a traverser des états mentaux très variés et très intéressant. L'aspect cyclique et inconstant est admis par tous et c'est notamment par de brillants artistes tourmentés que les émotions dites négatives ont été mises en valeurs et ont retrouvé de l'estime, même si la vulnérabilité encore évitée dans de nombreux contextes.
Le contexte artistique est très large, de nombreux sports et professions nécessitent de la créativité, en fait ce mindset pourrait s'adapter à toute naissance de projet.
Je vous laisse saisir parmis le contenu proposé, ce qui fait sens pour vous.

Le concept est simple, notre mood (état psychique) varie selon ce que nous vivons et cela implique directement notre comportement.
La naissance d'un projet nécessite forcément une phase de création dans laquelle notre mood est spécifique. Basé sur l'émotionnel, la sensibilité, tourné vers l'intérieur, il connecte quelque chose d'essentiel, d'authentique et d'unique à l'intérieur de la personne. Il est impossible de créer en étant focus sur les autres, sur le succès, sur les attentes de la société. La peur du jugement, le besoin de contrôle, l'anticipation sont des freins à la créativité. Cet état mental valorise l'honnêteté avec soi-même, l'acceptation d'émotions et pensées négatives, d'ailleurs au moins autant motrices que les émotions et pensées dites positives. Ce mood est généralement agréable à vivre pour l'artiste, peut-être plus difficile pour son entourage pouvant se sentir relégué au second plan. Le processus de création demande un investissement total, les limites sont souvent dures à respecter, opposant plaisir et frustration et le cadrage mental est assez malvenu, de peur de faire fuir la vague d'inspiration.
L'inspiration pourrait être décrite comme un petit oiseau indépendant qui, parce que c'est le bon moment et que je suis la bonne personne, viendrait se poser en moi, demandant nourriture, temps et attention en échange de magie, de connexion et de fluidité. Si je le rejette, ne serait-ce qu'un instant, il partira déçu, à la recherche d'une autre personne qui saisira la chance d'avoir la visite de cette pépite qui n'espère que de se développer aux yeux du monde.
La phase de partage nait lorsque l'artiste décide de montrer son oeuvre. Quelque soit le type d'art, cette phase est importante et challengeante. L'artiste doit tourner son regard vers l'extérieur, entrer en contact avec le monde, sortir de son intériorité. Cela va lui demander une bonne force mentale : il devra analyser le contexte et la réceptivité des autres, planifier les évènements, organiser l'aspect techniquo-pratique, gérer, anticiper, proposer, vendre, faire valoir... Le plaisir laisse alors la place à l'envie de satisfaction (plaisir d'avoir fait). Cette émotion est la capacité à projeter son plaisir dans le futur plutôt que sur l'instant, à retarder le bénéfice de son action. En effet, la phase de partage n'est pas spécialement plaisante, elle est contraignante, soumise aux attentes sociales et aux impératifs du système. Le maintien dans cette région mentale est fastidieux, la plaisir au défi et l'anticipation de satisfaction personnelle laissant facilement la place au stress et à la peur, à l'envie de fuir ou de ne pas se confronter, à la dévalorisation et au rejet ou encore à la frustration et à l'auto-sabotage. En ce sens, la facilitation du système, l'accessibilité à l'art et l'organisation d'associations, d'écoles et de réseau peut cadrer, guider et rassurer l'artiste qui pourrait se sentir seul et incompris dans notre système principalement axé sur la productivité et le conformisme.
La phase de libération correspond à la naissance à proprement parlé de l'oeuvre. Elle est présentée au public, aux acheteurs, aux pairs. Le mood de l'artiste est généralement positif, il savoure l'accomplissement de mois ou années de travail. Ce peut être le temps d'une représentation, d'un concert ou d'un vernissage par exemple. L'artiste est pleinement engagé et actif, investi dans l'instant présent, il peut vivre un état de flow. Il est conscient de ce que si passe en lui et en dehors de lui, à l'écoute du retour effectué par les autres sans pour autant être envahi par les doutes, la peur et les questionnements. Il est, fait, et l'oeuvre est également. Lorsque cette phase dure longtemps, dans le cas d'une exposition, publication ou d'une parution par exemple, l'artiste aura le temps de changer de mood et de revenir par intermittence dans cet état de bien-être, de liberté et de confiance en soi, en l'oeuvre et la vie. Cette région valide le sens de l'oeuvre, sa valeur et son intérêt pour l'artiste, pour sa communauté et pour la société en général.
La phase de déconnexion permet la fin d'un cycle créatif. L'oeuvre ne peut plus être impactée par l'artiste, elle a sa vie propre, les spectacles sont terminés, l'artiste est 'en vacances'. Ce mood de défusion est important car il permet de prendre du recul sur l'oeuvre et sur tout le processus de création. La remise en question qui s'en suivra permettra une amélioration des compétences, l'archivage des micro-traumatismes subis lors des différents procédés et offrira une meilleure connaissance de soi et de son pouvoir. Cette région marque l'achèvement de la mission, elle prépare la place pour une nouvelle idée, un nouveau projet. Que le bilan soit positif ou non, il est constructif et se veut le plus objectif possible. L'artiste a conscience que ce n'est pas sa personne qui est jugé mais seulement sa production. Il ne s'identifie pas à son oeuvre ou à son statut d'artiste et peut donc vivre d'autres pans de sa vie (familial, sportif, relationnel, autre...) sans éprouver de culpabilité ou autres émotions pouvant être provoquées par la fusion avec son projet.
Bien évidement, le processus de création ne suis pas forcément cet ordre là. Le mood de l'artiste est souvent très volatile, toutes les positions mentales étant exigeantes. Il peut selon sa personnalité revenir régulièrement vers des phases de déconnexions afin de maintenir d'autres domaines de vie parallèles et d'éviter l'excès de fusion. Il peut alterner création et partage de façon régulière dans le cas ou il publie régulièrement et est en contact très rapproché avec son public. Il peut au contraire, avoir des phases de création très longues si sont oeuvre demande une production lente et déléguer les tâches liées au partage dans le cas où il est accompagné par une équipe de com par exemple. Il peut aussi créer peu et présenter plusieurs fois la même création se baladant uniquement entre zone de partage et de libération. Quoi qu'il en soit, tout fonctionnement est correct. Il n'y a aucun intérêt à valoriser un système plutôt qu'un autre. L'analyse ne prend sens que dans le cas ou l'artiste se sent restreint par son propre système mental, ce sera le cas s'il passe trop de temps dans les régions périphériques de la Mind's Planet.

La zone de Fantasme est une variante de la zone de Création dans laquelle la force mentale est trop faible et les émotions trop intenses. Il n'y a donc pas de passage à l'action, de concrétisation du projet, de matérialisation de l'oeuvre. Celle-ci est imaginée, rêvée mais l'artiste ne prend pas le risque de la réaliser.
Il peut être bloqué par un mental impuissant (manque de discipline, d'organisation, erreur de planification, de gestion du contexte ou du temps, de priorisations d'autres domaines ou tâches pourtant secondaires etc...) ou par des objectifs mal fixés (attentes trop hautes, irréalistes ou idéalistes, regard tourné vers l'extérieur plutôt que vers l'intérieur (peur du jugement, de décevoir, de ne pas plaire, de déranger, de ne pas être validé, à la hauteur, bien reçu, autre...) ou encore des ressources perçues comme toujours insuffisantes (contexte défavorable, entourage non porteur, sensation de manque de moyen, de temps, de compétences, de ressources, de soutien, etc.)
Autre raison possible, l'artiste peut-être victime de ses émotions. Celles-ci sont intenses et difficilement maitrisables au lieu d'être porteuses. Il alterne entre émotions de la famille de la colère (frustration, sentiment d'injustice, de manquer de liberté, d'autonomie, de ne pas pouvoir être soi, prendre du plaisir, sensation d'obligation, poids des attentes, sensation d'être étouffé, contraint, incompris...) et émotions de la famille de l'impuissance (dévalorisation, culpabilité, incapacité, sensation de manquer de pouvoir personnel, infériorité, victimisation, déresponsabilisation, sensation de dépendance, de fragilité, de vulnérabilité...)
Enfin, il peut être bloqué par un important attachement à son confort et à son intériorité. Cela entraine un refus de perdre des risques et de se faire du mal tout en plongeant la personne dans un profond mal être existentiel. En visant le confort il se verrouille dans un état émotionnel inconfortable, en évitant de se fatiguer il se focalise sur sa sensation de fatigue lui laissant la place d'augmenter, la peur de la souffrance entraine une nouvelle souffrance au minimum psychique, l'anticipation des difficultés et des conséquences d'un échec possible amène des comportement d'auto-sabotage de tout éventuelle réussite, les habitudes et routines automatisées ne favorise pas le contexte créatif, ses questionnements existentiels sont trop nombreux et éparpillés pour mener à un projet précis...
La solution semble être le réquilibrage émotionnel, c'est à dire la quête de plaisir, mais cette quête dans ces conditions mentales faibles dirige plutôt vers des plaisirs instantanés, faciles et peu porteurs. On notera de nombreux comportements de fuite (fête, alcool, drogue, sport, travail, relation, passion...) pouvant découler sur un rapport addictif à ces sources de conforts émotionnel.
En bref, le mood de la zone de Fantasme pourrait être comparé à un sable mouvant dans lequel on va par facilité et sécurité et duquel il est très difficile de sortir tant notre mental est incapacité et notre émotionnel perturbé. Trouver un équilibre émotionnel peut sembler prioritaire mais il est important de ne pas négliger les besoins du mental, c'est à dire la satisfaction personnelle, le besoin de construction (zone bleu clair). Il existe de nombreuses clés pour rediriger son mood dans une zone plus fonctionnelle comme le fait de sélectionner des sources de plaisirs saines et constructives, de valoriser l'effort et l'inconfort, utiliser l'élan et l'énergie des émotions et des pensées pour créer, prendre du plaisir à travers la matérialisation du fantasme (zone rose). Afin, généralement grâce à l'expérience, la conscientisation et l'acceptation de la phase de fantasme vécue et de l'aspect cyclique normal et favorable à la créativité, permet de simplement sortir de cette léthargie et d'en tirer les leçons nécessaire à la croissance de l'artiste en tant qu'individu .

La zone d'affrontement est vécue lorsque le fait d'exposer son œuvre est une source de stress négatif. La zone de partage est source de stress et de peur, mais ces émotions sont bien vécues, elles sont stimulantes, apportent de la vigilance et n'impacte pas l'estime de soi. Si le stress se transforme en angoisse, que la personne panique, dors mal, se sur-stimule avec des éléments annexes tels que du café, du sucre ou autre, ou encore qu'elle fait des crises avec perte de maitrise d'elle-même, cet état est délétère. Lorsque la peur emmène vers un comportement d'évitement, la peur de décevoir pousse à mentir, la peur de ne pas être à la hauteur entraine de l'exigence envers soi et les partenaires, la peur d'avoir un impact sur l'autre mène à l'auto-censure, la peur de réussir et du succès prive de satisfaction personnelle, la peur de ne pas être aimé ou validé incite à correspondre aux attentes et à perdre en honnêteté, etc. L'artiste dans cette zone ne prend pas de plaisir à partager son oeuvre et à se partager, il subi le regard des autres et leurs retour.
Souvent il entre dans cette zone car son focus sur l'extérieur est trop important, il accorde trop d'importance au jugement et donne le pouvoir aux autres de valider ou non son travail voire sa personne. Il met des attentes disproportionnées sur son projet et vis la présentation de l'œuvre comme un tournant décisif de sa vie. Il part alors tout lien avec son intuition, toute confiance en la vie et en lui, et se sent en danger. Ce mode survie rend son mental moins efficace, perturbe ses capacités d'analyses et de planification. Son sens des priorités peut-être déstabilisé au point qu'il se disperse et loupe les actions de grande importance. Il voit le public ou les acheteurs comme des ennemis et les membres de sa communauté comme des concurrents. Il n'est plus dans le partage mais dans l'aspect nécessiteux de la vente, il passe de l'authenticité à la commercialisation par manipulation.
En bref pour sortir de cet état épuisant et désagréable, l'artiste doit se reconnecté à sa passion, redonner du sens à sa démarche (zone rose). Il peut aussi réaliser qu'il n'est pas son œuvre, défusionner, ce n'est pas lui qui est rejeté mais juste un élément qu'il offre au monde comme un cadeau (zone grise). Il peut aussi chercher à apprécier ce combat au point de le voir comme un art martial, un jeu d'échange, de démonstrations, preuve de la subtilité des relations humaines et sociales (zone verte.) Et enfin il peut choisir ce défi, voir l'aspect challengeant de sa démarche et prendre du plaisir à progresser, se nourrir de cette expérience (zone bleu clair). S'il est régulièrement victime de cette zone de surpression, il sera intéressant qu'il analyse sont mécanisme général, dans d'autres contextes, afin peut-être de désapprendre cet automatisme.

La zone de Prétention est visitée lorsque l'artiste veut libérer son œuvre, la présenter à son public mais refuse qu'elle puisse être rejetée. Il se ferme à tout retour car on ne peut prédire la réaction des spectateurs. Il veut tellement ressentir d'émotions positives et vivre son succès mérité qu'il filtre la réalité afin de percevoir seulement ce qui correspond à ses attentes. Il est donc dans l'illusion, le mensonge, le déni. L'objectif de vivre du positif était bienveillant mais irréaliste. Il n'a souvent pas conscience de la manipulation qu'il exerce sur ses propres perceptions ni sur les autres. Il peut utiliser différents mécanismes pour influencer l'opinion des autres. La principale stratégie est la simulation, faire semblant et paraitre bien, heureux, confiant. C'est très difficile à gérer pour l'équipe et l'entourage de l'artiste qui le trouve alors enfantin ou prétentieux, et peut tenter de le forcer à voir la réalité en face, provoquant des conflits et étant étiqueté de négatif et pessimiste. Il peut également se voiler la face et refuser sa propre vulnérabilité. Il se coupe alors de ces émotions et de ses ressentis et étouffe ses doutes et pensées parasites, éventuellement à l'aide de drogues. Il s'entoure de personne encourageant cette fuite, qu'il valide alors et juge comme positives pour lui, ligués contre tous ceux qui ne comprennent pas. Sa discrimination est opportuniste, il est donc facilement manipulable et peut faire confiance à toute personne le valorisant simplement.
La personne a intérêt à sortir de cette zone d'elle-même car elle risque l'attaque de réalité, c'est à dire une prise de conscience brutale pouvant la trimbaler de zone dysfonctionnelle en zone dysfonctionnelle.
Pour sortir de cette zone, l'artiste peut laisser de la place au négatif en lui et en dehors de lui, l'accueillir avec gratitude et douceur, chercher l'authenticité plutôt que le positif (zone grise). Il peut prendre du plaisir à être lui-même, donc éventuellement de ne pas plaire, de déranger, voire de ne même pas captiver d'attention, reconnaitre que c'est justement le jugement des autres qui permet de se sentir exister (zone rose). Ou encore voir en la libération de son œuvre un défi puissant pour apprendre à s'adapter, à faire corps avec les receveurs, voir l'art comme un vecteur d'humanité et donc sensible aux aspects négatifs des humains, leur fermeture, leur conformisme et leurs habitudes (zone bleu clair). Enfin, elle peut sortir de l'égo, de l'univers de l'identification à son personnage d'artiste, se reconnecter à son être, à son âme, de façon à trouver une sérénité sincère et se dégager de tout jugement de valeur (zone verte)

Pour finir, la zone d'abandon représente l'état psychique de la personne qui décide un arrêt définitif et violent de ses projets. La différence avec la zone de déconnexion et simplement l'état mental et émotionnel lors de la démarche. Dans la zone de déconnexion, la personne à pour objectif de prendre du recul par rapport à son art afin de l'analyser de l'extérieur, permettre un bilan, une introspection et ainsi la clôture d'un cycle. Cette zone permet donc la conception d'une nouvelle œuvre ou l'investissement dans un autre projet ou domaine de vie. Elle est saine malgré que les émotions puissent être désagréables. Souvent l'artiste ressent de la tristesse, de la déception, de l'insatisfaction si le bilan est négatif, et toute fin est synonyme de deuil. L'arrêt peut laisser une sensation de vide, de manque, d'absence de sens. La personne peut se sentir perdue et inutile. Mais ces émotions permettent des réflexions constructives, elles sont temporaires et peu intenses.
A contrario dans la zone d'abandon la personne est loin psychiquement de l'équilibre. Ses pensées sont très noires, elle se sent nulle, ce n'est pas son oeuvre qui à achoué mais elle en tant que personne, elle n'a donc aucune valeur et aucune raison d'être. Elle est déprimée, sa tristesse semble sans limite, l'art est vécu comme un poison, source de souffrance. elle aura tendance à s'isoler, être totalement inactive et passive. Ce n'est pas son oeuvre qui se termine mais sa vie d'artiste voire sa vie entière.
Souvent, on entre dans cette zone car la fusion avec l'art était trop grande, la personne n'existait plus autrement qu'en tant qu'artiste. Par ailleurs, la violence de cette zone dépend de son mode de survenue, si l'artiste est resté longtemps en zone de fantasme (bordeaux) sans jamais passer à l'action il arrivera en zone d'abandon par excès de dévalorisation et d'impuissance, victime de son auto-sabotage et de son auto-destruction. S'il est resté trop longtemps en zone de confrontation (bleu foncé), il arrivera en zone d'abandon par épuisement, car il aura perdu le combat contre ses pairs ou contre les acheteurs et se sentira blessé par la société. Il abandonnera car le système aura eu raison de sa passion, perdant ainsi toute notion de sens. Enfin s'il est resté longtemps en zone de prétention (jaune) et qu'il a refusé de voir les faiblesses de son projet et sa propre vulnérabilité, il pourra atterrir dans cette zone d'abandon car la montagne de déception, de culpabilité, de dévalorisation qu'il aura devant lui lui semblera ingérable et la perte d'élan brutale laissera la place à un vide affolant.
L'artiste devrait donc apprendre à ranger régulièrement sa vie, ses pensées et ses émotions, cicatriser progressivement des micro-traumatismes de la vie, et comme tous, prendre de soin de son mental car même si ce n'est pas lui qui lui apporte son talent créatif, c'est lui qui évite la souffrance qui découle de l'intensité émotionnelle.
Pour sortir de cette zone noire, la personne peut chercher à se reconstruire, trouver un nouveau projet, un nouvel objectif, pas trop haut car le but n'est pas de provoquer du stress et de l'insécurité mais plutôt de relancer l'énergie. Il peut s'agir de la mise en place d'une routine, d'un cadre sain, de rangement par exemple (zone bleu clair). Il peut aussi retrouver la passion, le plaisir qu'entraine la pratique de son art, utiliser sa souffrance comme substrat à la création (zone rose). Ou encore rechercher l'appréciation, la gratitude, retrouver un calme intérieur, une forme de connexion à quelque chose de plus grand que lui ou plus profond en lui, selon ses croyances et son contexte propre (zone verte). Enfin, elle peut aussi observer simplement, sans juger, et saisir ses émotions comme des occasions de remises en questions, source de développement personnel (zone grise.)

Pour synthétiser, disons simplement que la Mind's Planet est un outil parmi tant d'autres pour éduquer son mental à la gestion de soi. Le cerveau est là pour cadrer le coeur, il a parfois simplement besoin de consignes claires, de directions et de place. C'est le rôle de l'accompagnement mental, la gestion du mindset devrait s'apprendre à l'école, mais ce n'est pas encore tout à fait le cas. Le monde de l'art est source de fortes déstabilisations psychiques étant donné que c'est à la fois un domaine de vie très sollicitant et impliquant et un contexte nécessitant la libération des émotions et l'accès intenses à l'intuition, compétences également source de déstabilisations psychiques. Alors selon moi, le challenge que représente l'implication artistique et passionnelle au sens large devrait être systématiquement accompagné d'un point de vue mental.